Arrivée percutante de Mio !

Mio se savait perdue. Perdue dans une région perdue elle même dans un pays perdue. Elle était dans sa voiture qu'elle n'était pas en âge de conduire, des valises pleines de fringues dans le coffre et sa collection de guitare et de basses sur la banquette arrière. Et sa chère Mia, son labrador noir, sur le siège d'à côté. Laquelle aboya avec joie lorsque sa maîtresse soupira de découragement.

C'est alors qu'elle repéra un grand bâtiment à l'air très ancien, avec un panneau marqué "Pension Kikaï" à côté. Enfin un endroit à l'air habité où elle pourrait sans doute dormir quelques temps.
Elle gara sa voiture devant l'immense portail en fer et pénétra dans le hall de la pension, Mia à ses trousses.

La jeune fille portait son habituel casque coloré sur ses oreilles et ses longs cheveux noirs détâchés. Elle darda ses yeux bleus sur le Hall. Vide.
Elle cria :

- HEEEE, HOOO, y'a quelqu'un ?

Elle reçut en réponse l'écho inquiétant de ses paroles répétées à l'infinie. Re soupir. Re aboiement de Mia. Mio prit une porte au hasard et l'ouvrit, et un bon millier de seaux et de balais lui tombèrent dessus soudainement.
Elle tomba à terre sous l'effet de la surprise et se releva en maugréant. C'est alors qu'elle remarqua que quelqu'un l'observait debout, avec amusement. Elle releva les yeux...

Fuumi savait depuis un moment qu'elle devait se présenter. En se moment même, elle était en train de remplir le fiche d'inscription. Quand elle eut finie, elle l'a rendu à la dame sans dire un mot, puis obtint la clé de sa chambre. Elle laissa la dame vaguer à ses occupations, et partit. Elle entendit alors une voix féminine crier. Lorsqu'elle alla voit se qui se passait, elle vit une personne, un professeur sans doute, regarder le placard avec un air amusé. Elle s'approcha, et vit qu'une fille c'était faite écrasé par les balais et seaux du placard. Elle leva son regard froid vers le professeur, qui ne voulant pas paraître ridicule, toussota et partit. Toujours avec un comportement froid, elle attrapa la main de la fille, et l'aida à se relever. Elle fit une petite courbette, et commença à partir. Elle n'avait pas fait ça par plaisir, juste que ça la dérangeait d'entendre du bruit, ou de voir de l'agitation.

[|Je vais peut-être faire choisir à Fuumi d'être ta servante xD]

[Désolée du retard, j'étais super occupée ces derniers temps >>"]

Apparement, la personne qui la regardait avec amusement était un professeur, si elle se fiait à la tenue sérieuse de l'homme. Elle lui jeta un regard noir. Normalement, toute personne civilisée se serait penchée pour l'aider à se relever. Lui la contemplait par dessous ses lunettes avec un petit sourire ironique et pervers aux lèvres.

C'est là que Mio remarqua qu'il avait une vue plongeante sur son décolleté.

Une jeune fille s'approcha alors d'elle. Elle possédait de longs cheveux bleus et de grands yeux magnifiques. Pour quelqu'un d'autre, cela aurait paru bizarre, mais Mio, habitué à cotoyer des Punks ou autres Emos, ne s'en formalisa pas. Même si la jeune femme qui l'aidait maintenant à se relever n'avait pas l'air de faire partie de ces deux catégories.

Mia aboya joyeusement, et, alors que Mio se préparait à remercier la jeune fille, celle ci s'éloigna sans un mot.

- Attends !

dis Mio.

Elle s'avança vers la fille aux cheveux bleus, et lui dit :

- Salut, et merci de m'avoir aider... Je suis nouvelle ici, est-ce que tu pourrais m'indiquer le chemin à prendre ?

Mia vint se frotter contre la robe de la jeune fille. Mio fit les présentations :

- Elle, c'est ma chienne, Mia. Et l'autre, là, sur mon dos

(elle désigna sa guitare)

c'est Kenpeï. Ah, et moi, c'est Mio. KANAE Mio.

Elle avait choisi ce nom car il voulait dire puissance, autorité dans sa langue maternelle, le japonais. Et quoi de mieux que ce nom pour symboliser le pouvoir de la jeune femme lorsqu'elle tenait son instrument ?

Fuumi s'arrêta en entendant la fille l'appeler, sans pour autant se retourner. Elle l'écouta la remercier, et écouta sa demande. Elle soupira, et sentit quelque chose se frotter contre elle. Elle observa le chien tout en écoutant les présentation. Elle ne prêta pas attention à la signification du nom de la jeune fille, elle s'en fichait. D'un geste discret de la main, elle fit se lever le vent, de manière à faire bouger les pétales de cerisier. Elle les plaça grâce au vent de manière à ce qu'ils forment une flèche, en direction de la dame. Elle parla discrètement, puis réentreprit d'aller vers les escalier.

-Sakiko Fuumi.

» L'arrivée d'Alice