Une nuit d'été près de l'arbre aux fée...peut-être trop calme...

Aiko regardait l'arbre aux fée. Milles lucioles clignotaient en désordre et voletaient en silence le long des branches de l'arbre qui s'élançaient vers le ciel si bien que l'arbre ressemblait à un sapin de noël enguirlandé d'une lumière blanche-jaune mystique...
Aiko s'était réveillée une heure plus tôt, alors que les grillons chantaient déjà leur longue sérénade depuis des heures. Prise d'un engourdissement profond, et comme dans un rêve, elle s'était aventurée dans les collines pour se planter devant l'arbre à l'aura magique. Vêtue simplement de sa robe de nuit légère, elle n'avait pourtant pas froid car la brise nocturne transportait encore l'air chaud de la journée estivale.
Quand elle fut sorti de sa langueur, elle admira le magnifique arbre qui se dressait devant elle. Le tronc noueux émergeait de la terre sans qu'aucune mauvaise herbe ne viennent cacher son début. Autour de l'arbre, la terre était humide mais nue.
Aiko eut soudain l'envie insurmontable de le toucher, de parler avec lui, de connaître son histoire. Elle s'assit en tailleur sur l'humus frais et posa ses mains à plat sur le tronc plusieurs fois millénaire.
Une flopée d'images, de sensations, de murmures lui vinrent à la fois dans la tête...Elle ne put s'empêcher de reculer...En quelques secondes, elle avait appris les connaissances d'un millénaire.
Elle se sentait assommée par ce poids de savoir...Elle chancela.
Soudain, un nuage couvrit la Lune qui errait dans le ciel...Les grillons cessèrent leur chant, les lucioles s'éteignirent. Aiko se redressa d'un bond: quelqu'un venait près de l'arbre aux fées et n'avait pas été appelé...

Je sautillai tranquillement, d'arbre en arbre, sans me soucier de quoi que se soit. Mille merci d'être une neko! Au moins, je voyait très bien, même si il commence à faire très sombre...Il faisait tout de même un peu chaud ce qui m'énerve. Je suis en robe, ma petite robe bleu pâle d'où dépasse ma jolie queue noire. Puis, depuis un arbre, j'en vis un autre un peu plus gros que les autres. Il était différent des autre, une odeur...bizarre...Oui, les arbres ont une petite odeur. Ont n'y prête que rarement attention, nous les Nekos, du moins je pense. Mais cette odeur là était bizarre. Je sautai sur l'arbre au question pour l'examiner. Quand je remarquai un fille en bas.
-Mia?
Je sais, je sais. Je devrais parler normalement, mais j'aime bien dire mia. C'est mignon je trouve. Et puis je fais ce que je veux non? Mais cette odeur bizarre, elle était très agréable. Je n'arrivai pas à savoir ce que c'était mais ça sentait vraiment très bon.

Alors qu'elle scrutait les ténèbres légèrement éclairées par la lune, Aiko vit apparaître une silhouette svelte qui sautillait joyeusement. C'était une fille à en juger par les volants ( d'une jupe ou d'une robe) qui ondulaient au niveau de ses genoux...Et une néko: une queue sombre battait l'air et rasait l'herbe qui se raréfiait à l'approche de l'arbre.
Aiko s'avança vers l'inconnue qui, apparemment, ne voulait aucun mal ni à elle ni à l'arbre aux fées et qui, si elle s'en approchait consciemment, semblait ignorer la légende de ce dernier. Elle soupira de soulagement. Quelques lucioles se rallumèrent timidement en sentant mes muscles se relâcher: c'est ce qu'on appelle l'harmonie avec la nature.
Alors qu'elle n'était plus qu'à trois mètres de l'étrangère, cette dernière s'arrêta net et, inclinant la tête sur la droite, poussa un miaulement aigu interrogateur:
-mia?
Un doute assaillit Aiko. Savait-elle parler ou ne s'exprimait-elle que par des miaulement? Elle tenta quand même une conversation avec la neko mais sur un ton plus froid qu'elle ne l'eut voulu:
- salut...Qu'est-ce que tu fais là, près de cet arbre sans avoir été appelé? Une chance que tu sois une néko sinon tu aurais été repoussé...Seul les être possédant un don en lien avec la nature peuvent approcher l'arbre aux fées et seulement si ils ont été appelés...Sinon, l'arbre se renferme sur lui même et ne partage pas son savoir et ses secrets.
En prononçant le nom de l'arbre millénaire, elle avait tourné la tête vers son tronc et observé les lucioles qui recommençaient à clignoter tout doucement...Leur humeur jovial s'était effacée et la méfiance et la timidité dominaient.

Oulà oulà, faut que je remette tout ça en place. Un arbre millénaire...repoussé...mon dieu mon dieu...c'est trop compliqué tout ça ^^". Je regardé la fille avec de grand yeux. Je ne comprenais absolument rien de ce qu'elle racontait? Je tournais à demi la tête.
-Hein?J'ai pas tout suivi. Enfin bon, ce n'est pas bien important que je la sache, non?
C'est vrai que je m'en fichai. Moi et les trucs "Fantastique" ça fait deux. Je préfère l'action, ou le sanglant ^^. C'est peut-être dure à croire avec mon petit visage innocent, mais c'est vrai, j'aime le sanglant. Je fixai toujours la fille qui devait être plus vieille que moi. Puis, me tenant à la branche par les pieds (y a la branche et me pieds juste au-dessus, donc si je me balance, je suis mal ^^") pour regarder l'arbre. Il était bizarre, cet arbre. On aurait dit qu'il avait une expression. T-T. C'est quoi ce binze?! Un arbre avec une expression, non mais t'es folle ou quoi? Je me rassis pour réfléchir. (...) J'y comprends que dalle...

Devant l'air ahuri de la jeune néko, Aiko soupira. La chatte s'embrouilla:
-Hein?J'ai pas tout suivi. Enfin bon, ce n'est pas bien important que je la sache, non?
Aiko ressenti le sentiment paradoxal de soulagement et de déception. soulagement car elle parlait normalement, déception car elle n'avait vraisemblablement jamais entendu parler de l'arbre aux fées...
-Si , ce serait bien que tu le sache...mais...n'as-tu jamais entendu de l'arbre aux fées? cet arbre millénaire qui aurait poussé en même temps que la formation du monde et de l'éco-système?
Elle repris son souffle un instant...et sans attendre de réponse, elle ajouta:
-bon, je te l'apprendrais plus tard...ne t'approche plus de cet arbre sans sentir un léger tiraillement dans ta conscience de la part de l'arbre...
Les lucioles avaient toutes repris leur danse clignotante le long des branches sinueuses et cela rassura Aiko. Elle sourit, posa sa main sur l'épaule de la jeune fille et l'attira plus loin de l'arbre...
-Alors? comment tu t'appelle? Moi c'est Aiko akiko midori aoao...mais appelle moi Aiko ( midorao). je vois que tu es une néko...moi, je suis une sorcière de la terre...
Comme pour prouver ses dernières paroles, elle agita la main droite d'un air vague et une pousse d'herbe se mit à pousser jusqu'à atteindre sa taille et fit une révérence gracieuse avant de retourner à sa forme initiale.

prend toi une couleur pour tes paroles ( je t'ai choisi le bleu car ton avatar à cette couleur de cheveux mais tu peux très bien changer) + Essaie de parler à la 3eme personne et d'éviter le language familier ...cela doit rester une histoire bien écrite. + Reprend mes paroles dans ton histoire en rajoutant les réactions de ton personnage et comment il perçoit les miennes

[c'est pas facile à dix ans --"]

Rika regardait la fille, qui visiblement, avait était déçue.Elle répondit.
-Si , ce serait bien que tu le sache...mais...n'as-tu jamais entendu de l'arbre aux fées? cet arbre millénaire qui aurait poussé en même temps que la formation du monde et de l'éco-système?
Rika la regardait avec de grands yeux.
*Avant le monde? Avant l'éco-système?Elle se moque de moi? Non ça m'étonnerait.Elle n'essayerait pas de me mentir sur un arbre aussi imposant. Et puis, rien qu'à l'odeur de l'arbre, je la crois.*
Rika était sur le point de lui répondre, mais elle continua avant qu'elle ne puisse le faire.
-bon, je te l'apprendrais plus tard...ne t'approche plus de cet arbre sans sentir un léger tiraillement dans ta conscience de la part de l'arbre...
-Un tiraillement? De cet arbre? Si c'est une sorte d'appel, je ne pense pas qu'il le fasse sur moi.
Rika se disait quand même, pourquoi il faut avoir été appelé pour s'approcher de l'arbre?Mais elle ne lui demanda pas. Elle regarda autour d'elle et remarqua que les lucioles qui s'étaient éteinte et ne bougeaient plus, le refaisaient. Elle se demandait pourquoi elles s'étaient arrêtés et pourquoi elles le refaisaient maintenant.Mais elle se taisait, se laissant tirer par la fille qui l'éloigna. Puis elle reparla.
-Alors? comment tu t'appelle? Moi c'est Aiko akiko midori aoao...mais appelle moi Aiko ( midorao). je vois que tu es une néko...moi, je suis une sorcière de la terre...
Rika écouta le long nom et essaya de s'en souvenir, quand la fille dit de l'appeler Aiko (--").Puis, Aiko dit que Rika était une Neko. C'est normal, ça se voit facilement. Oreilles et queue de chat, se pends à une branche...Rika lui répondit.
-Moi je m'appelle Rika Furude. Comme tu l'as dit je suis une Neko.
Rika regardait Aiko avec de grand yeux lorsqu'elle lui dit qu'elle était une sorcière de la Terre. Rika était sur le point de demander des preuves, mais elles le fit avant. Sous ses grand yeux, Aiko agita sa main, et une petite touffe d'herbe poussa jusqu'à la taille de Aiko. La touffe d'herbe fit un magnifique salut, et se retira, en reprenant sa taille initiale. Rika poussa beaucoup de paroles d'admirations.
-Mais c'est super! Comparé à mon sabre...
Rika tâta son sabre en le regardant. *Quoique...peut-être que je suis plus forte...enfin ce n'est pas le moment de parler de combat.*

[finalement, c'est pas si difficile ^^]

-Moi je m'appelle Rika Furude. Comme tu l'as dit je suis une Neko.
Rika avait dit son nom d'une voix bonne-enfant et devant sa prestation de magie avit agrandis les yeux émerveillés. En tâtant son sabre, elle avait ajouté:
-Mais c'est super! Comparé à mon sabre...
aiko sourit...

Alors que l'aube se levait et que la lune laissait sa place à un ciel matinal d'abord grisâtre et de plus en plus orangé, Kû, son papillon de compagnie vint se poser sur son épaule droite. Il avait adopté une couleur turquoise vive pour la journée. Tout semblait s'annoncer à merveille.
-viens rentrons au pensionnat, il n'y a pas cours mais il vaut mieux se trouver dans nos lits au réveil de nos camarades sinon on va nous soupçonner de rendez-vous amoureux!
Elle avait dit cette dernière phrase avec un sourire malicieux sur les lèvres. Elle inspira profondément l'air matinal et se mis en route vers le pensionnat.
Quand elles arrivèrent au sommet de la dernière colline qui les séparait du chemin menant aux jardins du pensionnat, le bâtiment apparut. C'était une sorte de vieux manoir réaménagé qui s'élevait de toute sa hauteur gracieusement. Bien que sans tours et de forme parallélépipédique, le pensionnat semblait être entouré d'une aura de mystère très subtile. on ressentait un simple malaise à le regardait comme si quelque chose clochait...mais rien n'y laissait paraître avec ces formes parfaites et alignées.
Alors qu'elles entamaient la descente, Un nuage noir charbon couvrit le soleil pointant et la nuit retomba d'un seul coup.
Eclipse?
mon papillon m'avait transmit cette idée par image à l'aide de son esprit. Je suis la seule à l'avoir entendu et compris.
non, lui répondis-je
-Rika, il se passe quelque chose d'étrange, il vaudrait mieux se hâter de rentrer si nous ne voulons pas faire face seules au danger...
Alors que je l'entraînait dans la descente, une forme indistincte nous percuta, nous renversant toute les deux...je voulus me relever mais elle repassa à la charge. quand je regardait autour de nous, il n'y avait pourtant rien....

Alors qu'aiko essayait de se relever , elle s'aperçut que rika lui avait faussé compagnie. Sa voix retentit:
-Désolé, mais je préfère voir ce qui se passe!
Avant de comprendre ce qu'elle voulut dire, la masse informe la percuta à l'abdomen, lui coupant le souffle. Elle agita imperceptiblement les doigt et l'herbe l'a recouvrit, formant un bouclier protecteur autour d'elle. D'autres poussent s'agrandirent et s'élancèrent de tous les côtés pour essayer d'attraper la masse sombre. En vain, elle était trop rapide. Alors, sous un geste encore d'aiko, l'herbe se mit à pousser tout autour de la colline, rendant toute retraite impossible à l'ennemi et ces murailles se serrèrent petit à petit pour concentrer la masse indistincte sur les lianes de la sorcière de le Terre.
Aiko espérait que rika ne soit pas prisonnière de ses murailles car ses lianes pourraient la confondre avec l'ennemi. soudain, ses lianes attrapèrent quelque chose et cette chose se débattait. Aiko n'avait aucun moyen de savoir quelle était la "chose" elle était recouverte d'herbe et aussi aveugle que sourde pour le moment...Elle espérait que rika tenterait de trancher la masse avec son sabre...Mais si c'était rika qu'elle tenait...Elle ne voulut pas abandonner cette idée angoissante. Elle attendis donc.

Rika c'était mise à courir de toute ses forces quand elle entendis des frottements. Elle se retourna et vis des herbes. Elle se dit que se n'était rien de bien grave et continua. Elle s'arrêta net quand une barrière d'herbe se dressa devant elle. Elle ouvra de grands yeux quand la barrière se rapprocha et s'abaissa. Elle réalisa quelques instants après qu'elle était enfermée et que sa cage se resserrait. Elle saisi son et trancha les herbes. Elle était folle de rage quand elle réalisa que c'était Aiko elle s'énerva encore plus. Mais elle préféra ne rien faire et sauta par-dessus les hautes herbes, laissant Aiko seule au danger. Elle se dit que c'était mal, mais elle s'en fichait. Tout cela l'avait beaucoup énervée. Car elle s'énerve rapidement, ce qui lui donne des pouvoirs incontrôlables. Elle se dirigea toujours plus loin vers l'endroit où il faisait sombre. Elle vit quelque chose de très surprenant une fois arrivé. Elle se dit alors que l'endroit où elle était, était beaucoup plus dangereux que celui d'Aiko. C'était, un spectre. Un spectre gigantesque qui faisait barrage au soleil. Elle compris que son sabre n'aurait aucun effet. Elle cassa alors une grande branche pleine de feuilles, esquivant de justesse une attaque. Elle s'était dit qu'une grosse branche emplit de feuilles, pourrait faire le même effet que ces armes pour exorciser les esprits(les longs bâton avec au bout une série de losanges en feuille de papier). Elle était une ancienne prêtresse alors pourquoi pas? Elle sauta aussi haut que possible, atteignant le sommet torse du spectre (façon de parler, car les spectre n'ont pas de torse --")et abattit sa branche. Le spectre poussa un grand cri et s'évapora, laissant place au soleil. Rika retomba à terre, maintenant à genou, fatiguée, mais pas exténuée. Puis finalement je décidai d'aller au pensionnat.

Fini